Nous étions une centaine de cyclistes à déambuler dans les rues du centre ville de Bâle en ce vendredi 29 aout 2025 !
Comme chaque dernier vendredi de mois, se regroupent, à Petersplatz, entre 18h30 et 19h00 tous ceux qui ont envie de circuler à vélo librement dans les rues, en musique et dans la bonne humeur !
Départ du convoi à 19h00 !
Ce vendredi nous avions 3 vélos « sono », répartis au début, au milieu et à la fin du convoi, qui donnaient le rythme et l’envie de danser et même un vélo canoë, en avant première ! l’après-midi même Fabian naviguait sur le Rhin !
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Depuis l’âge de 15 ans, Christine vit avec un handicap qui affecte ses membres inférieurs. Marcher est difficile, parfois impossible. Pourtant, dans les rues de Colmar, on la croise souvent sur son tricycle électrique, sourire aux lèvres et allure déterminée. Car pour elle, ce vélo pas comme les autres est bien plus qu’un simple moyen de transport : c’est une clé vers l’autonomie.
« Ce sont mes jambes », dit-elle simplement. Christine utilise aujourd’hui son troisième tricycle, soigneusement adapté à ses besoins grâce à Reha-Trans, une structure spécialisée située à Wolfgantzen .
« Au début, je n’avais pas d’assistance électrique, mais avec l’âge, la batterie m’aide à aller plus loin, surtout quand mes jambes me lâchent », confie-t-elle.
Son quotidien est rythmé par les trajets à vélo : faire les courses, aller au stade nautique l’été, visiter les maraîchers… « À Intermarché, on m’autorise même à le laisser à l’intérieur du magasin ! », s’amuse-t-elle. Elle a ajouté un coffre verrouillable à l’arrière pour transporter ses affaires, et chez elle, un caddie lui permet de monter ses achats jusqu’à son appartement sans aide extérieure.
Christine se déplace uniquement sur terrain plat, sur du macadam. Pas question de chemins caillouteux ou de pentes abruptes : son itinéraire est réfléchi, adapté. Et avec l’expérience, elle connaît ses limites. « Je dois aussi faire attention à ma peau pour éviter les rougeurs, voire les escarres. »
Son vélo est assuré comme un fauteuil roulant, et l’achat a été partiellement financé par la CPAM sur ordonnance médicale. En 2023, elle a également bénéficié d’une aide de 1 500 € de l’État pour l’acquisition d’un vélo électrique.
Et la circulation à Colmar ? Christine salue les progrès réalisés, notamment avec le développement des pistes cyclables. Mais tout n’est pas parfait. Elle alerte sur des points sensibles : la sortie du parking Bleyle, la rue de Turckheim avec sa piste à double sens mal comprise, ou encore les dangers liés à la cohabitation avec les voitures. « J’inspecte sans cesse les pistes pour éviter les tessons de bouteilles ou les capsules de bière retournées. Même avec des pneus renforcés, on peut crever. »
Ce tricycle, c’est sa liberté retrouvée. « Je suis libre. » Sportive dans sa jeunesse, elle n’a jamais cherché la performance, mais elle a toujours aimé bouger. Et c’est ce message qu’elle souhaite transmettre :
« Aux personnes à mobilité réduite : bougez un maximum, allez vers les autres, ne restez pas enfermés. »
Il y avait une cinquantaine de vélos, à 14h, place RAPP ce jour-là et ce, malgré la chaleur !
Accueil des enfants et décoration des vélos avec des ballons de toutes le formes, distribution de sifflets et même des pistolets à eau !
14h30 Départ de la vélo parade dans les rues de Colmar : boulevard du Champs de Mars, Saint pierre, rue Schwendi, Eglise Saint Mathieu, Collégiale Saint Martin, rue Grenouillère, du Rhin, de la Lauch jusqu’à la Chapelle Saint Antoine.
16h00 accueil et applaudissements par l’équipe de Sonnenbluem : rafraichissements, goûter et jeux pour les enfants ! (le parcours vélo ludique a dû être abandonné pour des raisons de sécurité liée à la chaleur)
Cette parade cycliste et festive est destinée aux enfants (sous la responsabilité de leurs parents).
Cette déambulation est l’occasion de nous interroger sur l’environnement cyclable à hauteur d’enfant, ainsi que sur leurs conditions de sécurité sur le chemin de l’école ou de leurs loisirs. Cette balade permet de revendiquer un meilleur partage de l’espace public notamment au profit des enfants. En effet, les rues de nos villes sont encore bien trop dédiées pour la voiture. De plus, les trop rares infrastructures cyclables actuelles sont conçues pour des personnes qui sont seules et habiles à vélos, pas pour des petites filles et des petits garçons qui commencent à se déplacer, et ni pour les vélo-cargo de leurs parents.
Cette Véliscussion en culotte courte, organisée par le « CADRes Colmar & environs », est inspirée du mouvement planétaire des Kidical Mass, contraction de Critical Mass (masse critique) et Kids (enfants), afin d’inciter davantage d’enfants (et de parents) à se déplacer au quotidien à vélo, rejoignez le mouvement.
La Véloparade prend la forme d’un parcours simple, plat et sécurisé d’une distance courte de 3.5 km pour permettre à tout·e·s d’y participer.
à 14h30 place Rapp, pour décorer son vélo et démarrer la fête.
Le départ du cortège est donné à 15h, direction la Salle Saint-Antoine (rue de la Bleich)
À l’arrivée, un goûter (à prix modique) organisé par la Coopérative Sonneblüem pour reprendre des forces des animations diverses en fonction des conditions météo : parcours et défis à vélo, jeux, joie et bonne humeur.
Comme chaque année le CADRes propose aux participants des Foulées de la Ligue, une place de parking vélo gratuite, surveillée, avec accueil chaleureux, et conseils précieux de pratiquants !
Particularité cette année, le parking est situé juste à coté de l’entrée des participants. Ainsi, si vous venez en vélo, vous évitez les bouchons, les routes barrées et vous accédez directement à l’entrée participants !
203 cyclistes sont venus à vélo, soit 5% des 4000 participants aux foulées ! Belle matinée malgré la chaleur ! L’année prochaine nous serons encore plus près de la ligne de départ, donc encore plus accessible pour les cyclistes !
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Valère et Amaury, le vélo comme fil conducteur du quotidien À Colmar, il n’est pas rare de croiser Valère Litique et son fils Amaury à vélo, sillonnant les rues entre leur domicile près de la gare et l’IME des Catherinettes. Mais leur pratique quotidienne du vélo est bien plus qu’un simple choix de transport : c’est une philosophie de vie, une histoire de famille, un acte engagé.
Amaury, 12 ans, un cycliste pas comme les autres Amaury est un jeune garçon de 12 ans porteur de trisomie 21. Grâce à une motricité développée et un goût prononcé pour l’activité physique, il pratique le vélo depuis son plus jeune âge — d’abord en remorque, puis en draisienne, et désormais avec un tricycle adapté. Son père Valère l’accompagne chaque jour à vélo jusqu’à son établissement, dans un duo parfaitement rodé où la sécurité et la confiance sont au cœur du trajet. « Des automatismes se sont créés, mais je reste en hypervigilance. Je me place toujours derrière lui et je communique sans cesse. »
Une famille où le vélo est roi Dans la famille Litique, tout le monde pédale : le fils aîné se déplace uniquement à vélo, la maman a longtemps combiné train et deux-roues, et même le grand-père est un ancien membre actif d’un club cyclotouriste. Valère, lui, est un irréductible cycliste depuis ses années universitaires à Strasbourg, qu’il a poursuivi en famille à Colmar, remorque incluse bien avant que cela devienne tendance.
Les défis du quotidien à vélo Si le réseau cyclable colmarien s’est étoffé, Valère alerte sur les failles de sécurité :
pistes mal protégées, notamment celles à contresens des voitures,
cohabitation dangereuse entre piétons et cyclistes,
manque de sensibilisation des usagers de la route, cyclistes compris.
Il propose des solutions concrètes : plots plastiques pour séparer les voies, barrières pour canaliser les traversées piétonnes, présence policière ciblée et panneaux de prévention. « La sécurité, c’est un tout. Même les cyclistes peuvent être des dangers s’ils manquent de bon sens.»
Du matériel adapté, un coût à prévoir Pour Amaury, un tricycle adapté a été acquis avec l’aide de la MDPH (prise en charge d’environ 50 % du prix). Un second vélo plus léger a été acheté pour les trajets urbains. Valère bricole lui-même les vélos familiaux, mais reconnaît que tout le monde n’a pas cette compétence. Il suggère donc des ateliers de réparation dans les écoles.
Un appel aux parents : « Tout est faisable » Aux familles qui hésitent à enfourcher un vélo pour les trajets scolaires, Valère lance un message d’encouragement : « Il faut de l’équipement, un peu de préparation, et pourquoi pas tester les parcours pendant les vacances. Même si le trajet est un peu plus long, il vaut mieux privilégier les voies cyclables. » Il imagine aussi des formations parent-enfant pour apprendre à circuler ensemble, comme un petit peloton familial.
Un témoignage inspirant et lucide Avec franchise et engagement, Valère Litique partage bien plus qu’une habitude de mobilité : une conviction ancrée dans le réel, portée par l’amour d’un père pour son fils et la volonté de faire de Colmar une ville plus sûre et plus douce pour tous ses cyclistes — quels que soient leur âge ou leur situation.
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